À moins d’avoir un poignet sur-entrainé, il sera difficile de noter l’ensemble des propos tenus par les enseignants tout au long de l’année.
Deux solutions :
- Trouver les cours de l’année précédente afin de travailler directement dessus, et au pire des cas y apporter des modifications ponctuelles si jamais il y a eu des réformes entre temps ;
- Résumer ce que dit le prof avec nos propres mots.
Admettons que la première solution soit un échec, comment peut-on résumer le cours, à notre manière, sans avoir peur d’oublier des éléments importants ? L’idée est alors de noter les développements concernant la partie du cours traitée en enlevant les termes inutiles de la phrase, tout en reliant les éléments entre eux via des symboles, tels que : // (parallèlement), = (égal), ≠ (n’est pas égal), —> (flèches en tout genre), etc.
Attention tout de même à ne pas supprimer les conjonctions de coordination déterminantes au sens de la phrase. Celles-ci sont nécessaires, notamment pour annoncer le caractère cumulatif ou alternatif de certaines conditions d’application d’un régime juridique.
Le point positif est que, vu que l’on ne peut pas tout prendre en note quand on écrit à la main, il faudra que notre cerveau assimile rapidement les informations, les traite et les fasse ressortir sur les notes de façon abrégée. Ce processus induit fondamentalement un traitement des données et donc une compréhension de celles-ci (quelque soit le degré), puisqu’il faudra les comprendre pour pouvoir les résumer. Cela a donc l’avantage de forcer à la compréhension du cours, ce qui est la base de son apprentissage !
Tout l’intérêt de prendre ses cours à la main réside aussi dans le fait que nous sommes libres de pouvoir dessiner des schémas et autres figures pour résumer une partie du cours.
En revanche, le point négatif est que l’on ne peut pas tout prendre en note mot pour mot, encore moins quand les enseignants parlent aussi vite qu’Eminem. Il faudra donc rester concentré tout du long ! Et, lorsque l’on a cours de 8h à 20h, on sort éreinté d’une telle journée…